Pour la deuxième année consécutive, François Cazals a donné une conférence sur Second Life. Qu’est-ce qui différentie un cours réel d’un cours virtuel ? Basé sur mon passé d’étudiante, et ma courte expérience de la semaine dernière, voici une première tentative de compte-rendu des phénomènes qui se produisent lorsqu’on donne un cours dans un monde virtuel.
Narcolepsie : voilà qui arrive fréquemment dans les cours dits classiques. On ne s’attendrait pas à ce que ce genre de phénomène se produise aussi dans l’univers lisse et sans boutons d’acné de Second Life. Pourtant, si : l’avatar est brusquement pris par le sommeil dès que son utilisateur met le focus sur un autre programme, offrant ainsi à l’enseignant un moyen de repérer les élèves peu attentifs.
Exibitionnisme : un phénomène assez peu répandu de nos jours dans l’environnement estudiantin. Mais j’ai pu constater que l’avatar de Second Life est dénué d’inhibition. Ainsi, si M. Cazals arrive à conserver un certain ordre au sein des élèves pendant la session, les moeurs se déchaînent dès la conclusion : deux ou trois élèves déshabillent au milieu de l’ISC 4 leur double virtuel. Se promener nu dans son école, un fantasme inavoué ?
“Ne volez pas ! Asseyez-vous, restez debout si vous préférez, mais ne volez pas s’il vous plait.” Voilà une phrase qui m’a fait beaucoup rire, et qu’il m’a rarement été donné d’entendre en classe. Jamais en fait.
Sachez donc, vous qui projetez d'organiser votre propre conférence sur Second Life, que l’enseignement dans un monde virtuel est bien moins onirique qu’il n’en a l’air.
Dans la réalité, vos éléments perturbateurs sont endormis ou bruyants. Dans un monde virtuel, les mêmes sont nus, narcoleptiques, volants, et parfois même extra-terrestres...
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1 commentaire:
j'adore ton humour florence !
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